En France dans la moitié du XIXéme siècle, un groupe d'artistes révolutionne la peinture. Ils sont d'origine, de tempérament et d'opinions politiques divers mais leur insatisfaction vis-à-vis de la culture artistique dominante les rapproche.
Ces hommes amers d'être refusés dans les expositions officielles sont décidés à imposer une nouvelle façon de peindre. Ils s'appellent : Bazille, Cassatt, Courbet, Cézanne, Caillebotte,  Degas, Guillaumin, Manet, Monet, Morisot, Pissarro, Renoir, Sisley, Turner, Toulouse-Lautrec et Van Gogh.
S'opposant aux peintres reconnus qui représentent alors des sujets religieux, historiques ou mythologiques, Monet et les autres membres du groupe peignent des scènes de la vie quotidienne et des paysages. Ils travaillent en plein air plutôt qu'en atelier (les notions de temps et de vitesse changent et lesdéplacements deviennent faciles grâce aux trains à vapeur), ils emploient des couleurs vives et se soucient plus des nuances et de la lumière que de la précision du dessin grâce à l'apparition des tubes qui permettent de peindre sur le motif. 
Ils peuvent se déplacer plus facilement avec leur matériel car il devient plus léger et moins encombrant. 
Ce sont toutes ces conditions qui ont contribué à l'apparition de l'impressionnisme. Mais rappelons le aussi, avant eux, Turner, en Angleterre avait déjà capté les frémissements de la lumière.
Paris est au centre de leur vie et de leur peinture : les Batignolles où se trouvent leurs ateliers, les ponts sur la Seine, les lieux de rendez-vous comme le Moulin de la Galette, le Louvre où ils étudient l'art du passé, également  les cafés comme le  Guerbois et la Nouvelle Athènes,  l'Opéra et
le Moulin Rouge (cher à Lautrec). Mais il y a aussi la campagne, la forêt de Fontainebleau, les petits villages, Giverny (cher a Monet), Barbizon, Moret-sur-loing , Argenteuil et Bougival, Rouen, la Provence et bien d'autres. 
De 1850 à 1880, ils travaillent à Paris où ils organisent une exposition collective en 1874. 
C'est là, à propos du tableau de Monet Impression, soleil levant, que le journaliste critique d'art Louis Leroy les traite ironiquement d'impressionnistes.

Les membres du groupe s'emparent de ce nom avec lequel ils rentreront dans l'histoire.